L’oxalis, ou oxalide, captive par la délicatesse de ses feuilles, la finesse de ses tiges, l’abondance de ses mignonnes petites fleurs.
D’une hauteur d’une vingtaine de centimètres, foisonnant, il donne naissance à de fragiles mais souples pétioles qui supportent, telles des ailes de papillons, des feuilles triangulaires ou en forme de cœur d’un vert plus ou moins intense allant jusqu’au pourpre, et, de fines fleurs blanches, jaunes, roses ou bleutées. En effleurant de la main le feuillage on le fera ondoyer, se balancer comme sous une légère brise.
Les folioles, composant la feuille de cette herbacée à l’aspect touffu, peuvent être confondues avec celles du trèfle.
Cette plante vivace qui peut envahir un jardin si elle s’y trouve bien, possède une qualité insoupçonnée. La plante renferme de l’oxalate de potassium, appelé sel d’oseille qui donne un goût piquant et citronné. Cet indice, oseille, nous laisse présager de la comestibilité de l’oxalis. Effectivement, il peut être consommable de la racine aux fleurs. Mais, attention, il existe plusieurs centaines de variétés d’oxalis, principalement des cultivars d’origine horticole. L’utilisation des plantes en cuisine ou en phytothérapie n’est pas bénigne. Le dosage et les contre-indications sont à prendre en compte pour ne pas courir un risque toxique ou un risque pathologique. L’utilisation comme médicament, aliment ou teinture doit se réaliser sous certaines conditions selon la variété d’oxalis.
Cette plante graphique très attractive est des plus faciles d’entretien ! C’est au printemps que la plante se présentera sous son plus bel effet décoratif.
Elle peut s’installer pour longtemps en pleine terre dans un jardin, devenant envahissante et tapissante. En extérieur, elle se plaira dans une jardinière, en vase ou en suspension, lui choisir un emplacement au soleil ou à mi-ombre. En intérieur, opter pour une pièce aérée, lumineuse et fraîche.
Les bulbes apprécieront de s’enraciner dans un sol léger, riche en humus et bien drainé. Ils devront être préservés du gel.
L’hiver, à partir de novembre, cette plante vivace, sera en repos. Il est recommandé de couper la végétation, de laisser sécher la terre pour éviter le pourrissement et de conserver les tubercules en pot dans un lieu frais et obscur. Sous les climats tempérés, en terre, elle va disparaître pour mieux ressortir au printemps.
Vers février/mars, c’est le moment d’exposer l’oxalis dans un lieu lumineux pour qu’il démarre sa croissance, compléter par un arrosage et un petit apport en terreau. La lumière favorisera la multiplication des feuilles et des fleurs.
La floraison s’étale d’avril à août.
L’été, il lui faut un arrosage régulier et généreux. Le sol doit rester frais et bien drainé. L’apport en eau ne doit pas occasionner de pourrissement.
Tous les 3 ou 4 ans, changer le terreau permettra d’offrir un substrat plus riche.
Pour multiplier les plants, un bouturage grâce aux bulbes sera assez facile. Il suffit de diviser précautionneusement les rhizomes.
Dictionnaire de l’Académie Française : « Oxalide » est du féminin, « Oxalis » est du masculin ! Ces deux mots sont employés pour désigner le même organisme végétal ! Pour éviter toute confusion, je conclurai avoir été séduite par une « plante » ornementale par son graphisme et charmeuse par sa légèreté aérienne que j’aime survoler d’une caresse.
Comments